L’ARCC Abitibi-Témiscamingue, fondée le 18 janvier 1980, couvre un mythique territoire de plus de 65 000 km2. Notre ARCC couvre la partie la plus occidentale de la province, voisine de l’Outaouais et délimitée à l’ouest et au nord par la frontière de l’Ontario et la région de la baie James. Elle s’est méritée en 2007 le prix Lucien-Rhéaume pour son rassemblement provincial. Nos principales villes sont Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Senneterre, Amos, La Sarre, La Corne, Malartic et Chibougamau.
Contactez-nous : arcc01@fqcc.ca
Lorraine D. Dion
Présidente | Rapide-Danseur
Pour connaitre nos attraits touristiques
Notre parc et notre réserve
Yvon Gilbert
Vice-président
La Sarre
Lise Desjardins
Trésorière
La Sarre
Nicole Germain
Secrétaire
Amos
Maryse Breton
Administratrice
Amos
Dyan Frenette
Administratrice
Rouyn-Noranda
Ghislaine Cossette
Administratrice
St-Marc-de-Figuery
Ce véritable Far West québécois regroupe deux régions distinctes : l’Abitibi, au relief de plateaux typiques du Bouclier canadien, et le Témiscamingue, dont les terres vallonnées et fertiles rappellent sa voisine du sud, l’Outaouais. Le nom « Abitibi », d’origine algonquine, veut dire « là où les eaux se séparent » et réfère à la ligne de partage des eaux entre le bassin hydrographique de la baie James et celui du Saint-Laurent. Deux de nos plus importantes rivières coulent donc en direction opposée : la rivière Kinojévis, un affluent de la rivière des Outaouais, et la rivière Harricana, qui se jette dans la baie James. Ces terres d’immensité comptent 100 000 plans d’eau et des centaines de milliers de kilomètres carrés de forêts, dont plusieurs sont protégés, à l’intérieur du parc national d’Aiguebelle et de la réserve faunique La Vérendrye.
Habitée depuis 8 000 ans par les Amérindiens, dont les Algonquiens depuis au moins 8 siècles, l’Abitibi-Témiscamingue a été visitée par Radisson en 1670 pour être ensuite sillonnée par les chasseurs, coureurs des bois et voyageurs faisant la traite des fourrures. Ceux-ci avaient pour point de rendez-vous principal le fort Témiscamingue, établi sur le lac du même nom.
À la fin du 19e siècle et au début du 20e, l’agriculture et la foresterie prennent de l’importance dans l’économie locale avec l’établissement de nombreux colons. La population augmente encore pendant la Grande Dépression, alors que les gouvernements incitent leurs citoyens à quitter les villes pour aller cultiver la terre ou exploiter les prometteuses mines d’or récemment découvertes. Aujourd’hui encore, nos principales activités économiques restent l’agriculture, la foresterie et l’exploitation minière.
Le pays de Raoul Duguay et Richard Desjardins constitue un paradis pour les chasseurs, pêcheurs et autres amateurs de plein air, avec ses milliers de lacs et de rivières. Plusieurs musées et centres d’interprétation déclinent les thèmes historique, amérindien et minier. Les terrains de camping de l’Abitibi-Témiscamingue attendent les pionniers dans l’âme pour leur offrir un contact privilégié avec la grande nature. Dépaysement assuré !