19 octobre 2017

Terroir en VR : un bilan après 1 an

(2017-10-19) La petite entreprise Terroir en VR, fondée à l’automne 2016 par Michèle Bourassa et Karine Morin, un dynamique tandem mère-fille, propose une formule unique au Québec. Grâce à un réseau de haltes pour VR chez des producteurs du terroir, elles proposent de découvrir le Québec via l’agrotourisme. Un an après les débuts de l’aventure, elles dressent un premier bilan.

logo Dès le départ, l’équipe s’est donné deux missions : permettre aux caravaniers membres de Terroir en VR de vivre des expériences et des rencontres enrichissantes et contribuer à la promotion de des producteurs du terroir, de leur travail et de la richesse qu’ils apportent au pays. Michèle Bourassa et Karine Morin admettent que le défi était de taille. Au début, elles ont dû recruter des producteurs. Certains étaient craintifs de voir des voyageurs s’installer pour une nuit chez eux. Puis, le réseau a fait ses preuves et les producteurs ont commencé à se parler entre eux. Moins d’un an plus tard, ils sont plus de 150, au Québec et en Ontario. Et la grosse différence, disent-elles, c’est que ce sont maintenant eux qui les contactent pour faire partie du réseau !

Une autre tâche ardue pour la jeune entreprise était de se faire connaître auprès des caravaniers. Pour y arriver, l’équipe a tenu kiosque dans les salons d’expositions spécialisés. Elle s’est également associée à la Fédération québécoise de camping et de caravaning (FQCC), qui a tout de suite cru au projet.

Ces initiatives ont porté fruit puisqu’en 2017, plusieurs centaines de caravaniers ont répondu à l’invitation de s’abonner. Ces derniers sont tous propriétaires ou locataires d’un VR et ils sont capables de camper en autonomie, un must puisque les haltes sont sans service.

VR2_61232487WEB-copie-768x512 Préparer la saison 2018

Pour s’assurer de la qualité de leur produit, Michèle Bourassa et Karine Morin passent beaucoup de temps sur la route, pour rencontrer les producteurs et visiter leurs sites. Cela leur permet aussi de rencontrer des voyageurs sur le terrain, de voir ce qu’ils aiment et ce qu’ils aiment moins, afin de continuer à améliorer l’expérience qui leur est offerte. Les deux dames ont prévu rester dans l’action pendant la saison froide. Ainsi, cet hiver, elles recruteront des producteurs en Ontario et dans les Maritimes. Leur priorité est que le réseau ce développe, mais de façon équilibrée. Elles cherchent à s’assurer qu’il y ait une adéquation entre le nombre de voyageurs inscrits et les places disponibles, tant pour les voyageurs qui réservent le soir même que pour ceux qui préfère planifier leur itinéraire.

Comment ça fonctionne ?

Inspirées par une découverte faite lors d’un voyage en VR en Nouvelle-Zélande en 2015, Michèle Bourassa et Karine Morin ont adapté le concept à la réalité d’ici. Les caravaniers qui s’abonnent à Terroir en VR peuvent réserver des haltes sans service pour une nuitée chez des producteurs du terroir et des propriétaires de sites patrimoniaux grâce à une plateforme en ligne facile à utiliser. Les voyageurs peuvent passer la nuit dans un vignoble, une ferme d’élevage d’alpagas, une bergerie, une fromagerie ou une micro-brasserie, par exemple. Après avoir payé l’abonnement annuel, les haltes sont gratuites et en nombre illimité.