8 septembre 2023
Faites la connaissance de Robert Boire
Découvrez nos formateurs –
Créée en 2002, Formation+ (anciennement l’École FQCC) est devenue au fil du temps LA référence dans le domaine de la conduite, ainsi que de la maintenance sécuritaire des VR. Elle propose des cours de conduite et plusieurs types d’ateliers qui permettent d’acquérir des connaissances techniques de base et avancées.
À la Fédération québécoise de camping et de caravaning, nous disons et répétons souvent que les formateurs VR de Formation+ sont les meilleurs au Québec. Que nos formateurs/formatrices chevronné(e)s savent transmettre leur savoir-faire et qu’ils/elles se font un plaisir de le partager auprès des caravaniers.
Aussi, afin de vous démontrer que ces affirmations ne sont pas que des figures de style, la FQCC vous propose de découvrir, au cours des prochains mois, chacun(e) d’entre eux/elles dans une série d’entrevues.
Ainsi, afin de briser la glace, nous vous invitons à faire la connaissance de Robert Boire, membre FQCC depuis 1999, expert sur la capacité de charge et de remorquage (13 sept.), formateur du guide l’achat de VR neuf ou usagé (27 sept.), ainsi que instructeur de conduite sécuritaire d’un VR (14 oct.).
Robert est un formateur dévoué qui connait très bien ses sujets, il a toujours réponse à tout! Dans le cas contraire (ce qui est rare), Robert prendra toujours le temps d’effectuer des recherches approfondies afin de nous revenir avec la bonne information. – Catherine Fournier, chargée de projet chez Formation+
FQCC- Depuis combien de temps pratiquez-vous le caravaning et quelle est votre expertise dans ce domaine?
RB – Je gravite dans le monde du VR depuis plus de 24 ans maintenant. J’ai conduit une autocaravane à diésel arrière pendant plus de 13 années et durant cette période j’ai parcouru plus de 160 000 km! Par ailleurs, je possède plus de 20 ans d’expérience en gestion de la sécurité des véhicules lourds en conformité avec la Loi concernant les propriétaires, les exploitants et les conducteurs de véhicules lourds. Elle encadre le transport routier des personnes et des biens au Québec, visant à augmenter la sécurité des usagers de la route et à préserver l’état du réseau routier.
FQCC- Qu’aimez-vous le plus dans le caravaning?
RB – Les voyages, la nature et les découvertes.
FQCC- Depuis combien de temps et pourquoi donnez-vous des formations sur les VR?
RB – Depuis les tout débuts! En fait, j’ai eu la chance à l’époque d’être sélectionné avec un groupe de formateurs dynamiques tout aussi expérimentés les uns que les autres. Et ça se poursuit aujourd’hui.
FQCC- Quelle est votre profession habituelle?
RB – Coach et formateur en entreprise de transport depuis plus de 10 ans.
FQCC- Qu’est-ce qui vous motive à donner des formations, d’où vient cette passion?
RB – J’ai toujours aimé faire de la formation et cela se reflète dans mes précédentes carrières. C’est surtout parce que j’aime apprendre et partager mes connaissances, mes expériences avec les autres. Je souhaite aider les caravaniers à mieux sélectionner leur VR et ultimement, à ce qu’ils puissent en profiter pleinement, et ce, en toute sécurité. Pour que cela soit une expérience positive et qu’ils n’en retiennent que de très beaux souvenirs pour eux et leur entourage.
FQCC- D’après vous, pourquoi est-ce important de suivre vos formations?
RB – C’est d’abord et avant tout une question de sécurité. Pour le conducteur, pour ceux qui l’accompagnent et pour les autres usagers de la route. Plus particulièrement, la formation sur la capacité de charge et de remorquage. Lors de l’achat, les caravaniers se posent la question : est-ce que mon véhicule a la capacité de remorquer mon VR? Cependant, LA vraie question devrait être : est-ce que mon véhicule a la capacité de porter le poids supplémentaire ajouté sur l’essieu arrière?
Cette question vaut pour la majorité des véhicules tracteurs, mais dans certains cas, c’est à la capacité de charge totale que l’on doit s’attarder. On n’a pas besoin d’être un expert pour voir les véhicules de caravanes tractées qui nous entourent et constater que beaucoup d’entre eux sont affaissés sur leur essieu arrière. Il s’agit d’un phénomène courant que j’observe depuis plusieurs années dans mes cours de conduite sécuritaire d’un VR où plus de 50% des véhicules des participants sont en surcharge!
Cela s’explique d’une part, parce qu’il est très compliqué pour un profane de s’y retrouver dans le «langage des poids». D’autre part, parce qu’il y a des caravaniers qui ne cherchent tout simplement pas à le savoir en prétextant que le VR ne servira que quelques semaines annuellement. Malheureusement, dans les deux cas puisqu’il y a surcharge, la conduite devient très difficile et énervante. Pas seulement pour le conducteur, mais pour les passagers également. Le stress que cela engendre contribue, à la longue, à développer une crainte quant à l’utilisation du VR et cela fait en sorte que plusieurs adeptes cessent le caravaning.
FQCC- Avez-vous des anecdotes sur ces sujets?
RB – Je ne sais pas si l’on peut qualifier cela d’anecdote, mais, souvent à la suite de mes conférences sur la capacité de charge et de remorquage en salle, mais surtout sur des terrains de camping, il n’est pas rare que certains caravaniers viennent me voir pour me dire qu’ils ont aperçu des VR en surcharge. Ce qui me prouve qu’ils savent désormais les reconnaitre.
Aussi, avec les informations que je leur ai données, des gens me contactent plus tard pour m’informer que leur véhicule est en surcharge et me demandent comment régler la situation. À ce stade-ci, poser la question est y répondre. Une fois que le VR est acheté, il ne reste plus beaucoup d’alternatives, sinon celles qui restent seront toujours coûteuses.
Un VUS ou une camionnette qui, une fois attelé, roule avec un devant surélevé, risque de louvoyer, de mal éclairer la route, d’user prématurément ses freins, la suspension, l’essieu arrière et les pneus.
De la même façon, il y a de risques pour une autocaravane à laquelle on a ajouté une boîte de cargo à l’arrière, un support à moto ou à vélos, alors que la capacité de charge ne le permet pas. On n’est pas toujours conscient des conséquences, mais il se produit alors un stress sur la charpente et le châssis. Cela fait en sorte que l’arrière du VR s’affaisse. De plus, s’il y a des extensions (slide out) sur les côtés, il y a des risques de craquelures non réparables dans les coins du mur.
Il en va de même pour les autocaravanes possédant de grands coffres de rangement, mais dont la capacité de charge est très limitée. Bien sûr, tous les véhicules sont vendus en conformité avec la loi. Toutefois, c’est le mariage dans le cas tracteur/tracté et dans l’autre cas, c’est le chargement des autocaravanes qui vient changer la donne.
FQCC- Y a-t-il d’autres informations importantes que vous souhaiteriez que l’on parle?
RB – L’achat d’un VR doit être effectué de façon judicieuse, car il s’agit d’une grosse dépense. Il faut établir dès le départ quel type de sorties on a l’intention de faire, quelle quantité de bagages on souhaite emporter selon l’espace disponible et sa capacité. Parce qu’une fois que le VR est dans la cour, il n’est plus possible d’en augmenter la capacité de charge.
Si l’on pense acheter un VR usagé, le point crucial est de connaître l’historique d’entretien. Ce qui n’est certes pas évident! Il est important de savoir que les infiltrations d’eau comptent pour une grande partie des réparations et peuvent jouer grandement sur le poids du portefeuille.
Finalement, conduire un véhicule de promenade diffère grandement de la conduite d’un VR. Le poids, la dimension, le comportement routier, les côtes et les pentes peuvent représenter des enjeux majeurs pour beaucoup de caravaniers qui veulent sillonner nos routes panoramiques. Mais heureusement, je suis là pour les aider à comprendre les capacités de charge, à choisir le VR qui leur convient et à adopter une conduite sécuritaire en tout temps! S’inscrire à nos formations VR, c’est faire le choix de protéger son investissement et ses proches!
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